REPORTAGES
PIXELNUMERIQUE

LE STRUTHOF

À PROPOS

Le Struthof

Août 3, 2022 | 0 commentaires

Dès que je fus capable de réfléchir un peu par moi-même, je me suis intéressé à la Seconde Guerre Mondiale. L’envie de connaître les événements, de les comprendre.

Les historiens y travaillent depuis plus près de 80 ans et la littérature sur cette période est pléthorique. Mais peut-on comprendre l’inintelligible, décrire l’indicible ?

Parmi les “épisodes” de la Seconde Guerre Mondiale, les camps de concentration et d’extermination est certainement celui qui illustre la Barbarie nazie – et c’est faire insulte aux barbares qui ne l’étaient que parce que les romains en avaient décidé.
Dans cette démarche de compréhension, j’ai pu visiter les vestiges du camp de concentration situé à Natzweiler en Alsace, au lieu-dit “le Struthof”.

Le camp est implanté au creux de collines où, malgré toute sa beauté, il est impossible d’admirer le panorama. Parce que l’on sait ce qui a pu se passer en ces lieux, pour la mémoire et le respect de ceux qui n’ont pas survécu. Le camp fait partie d’un complexe qui compte un musée, une nécropole et un mémorial. C’est un lieu de mémoire et de savoir qui nécessitait une visite. Visite que je ne commenterai pas autrement que via mes photos, l’expérience est personnelle, mais je vous inviterai simplement à vous y rendre.

La France n’a pas vu la construction de nombreux camps de concentration et aucun camp d’extermination. La préservation des vestiges du camp du Struthof est d’autant plus capitale pour que le témoignage traverse les générations, que ces temps de ténèbres anciens, et pourtant si proches de nous, ne se reproduisent plus jamais. Pourtant, le Genre Humain reste bien trop fidèle à lui-même avec des guerres aux quatre coins du Monde. Ce n’est pas 2022 qui contredira cette affirmation.

Le rendu des photos est inspiré des dessins réalisés par certains prisonniers rescapés du camp. Si la visite, quand bien même guidée, permet de se rendre compte de la froideur des lieux, des conditions d’emprisonnement, ce sont bien les dessins – notamment ceux, en ce qui me concerne, de Henri Gayot – qui portent un coup au cœur et donnent à voir les scènes d’horreurs qui ont pu s’y produire.

Comme de coutume, si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie vers le site officiel : Le Struthof, centre européen du résistant déporté.

Note : certaines photos pourraient être choquantes, libre à vous de les voir ou de consulter un autre article du site plus gai…

 

VOS MESSAGES

Donnez votre avis

Des félicitations, des encouragements ?
Ou l'envie de donner votre avis sur cette photo, d'en savoir plus ou tout simplement pour parler Photo ? Laissez moi un message, il sera toujours apprécié et source de motivation pour continuer à partager mon modeste travail. Merci !

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments

A voir sur le Blog

Nuit Noire et Heure Bleue

Aujourd’hui, je vous propose de passer quelques heures dans la belle ville de Collioure […]

9-9bis

A 20 minutes de Lens, Arras et Lille, le carreau de fosse 9-9bis à Oignies se situe au cœur du Bassin minier […]

Lille au cinéma

Dans cette approche “Photographie urbaine”, j’aime l’idée de ne pas forcément mettre en avant les purs aspects architecturaux […]