À PROPOS

2.40 ; 162 ; 1

Juin 22, 2007 | Nature | 3 commentaires

Non, ce ne sont pas les nombres pour la combinaison gagnante du loto.

La météo peut-être ?
Ou mes notes au Bac ?

Rien de tout cela en réalité.

A vrai dire, ce sont quelques données d’une très sympathique journée photo. Journée marathon d’ailleurs : réveil à 2h40, 162km pour arriver sur place, 1 baguette prise à la boulangerie du coin pour un sandwich 😉

Tout cela pour dire que si la technique photographique et le matériel jouent leur rôle pour ce qui est, par exemple, de la photo de paysages (en l’occurence), ce qui compte réellement c’est l’opportunisme….

Etre là au bon endroit, au bon moment, voilà le véritable secret des photos réussies ! Il faut savoir être préparé, prêt à saisir la moindre occasion et s’imposer (entre autres « contraintes ») un réveil en pleine nuit pour être sur les lieux lors du lever du soleil pour bénéficier de la meilleure lumière.

Mais, au final, la récompense n’en est que plus belle.

A suivre…
Cédric.

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Dendropogon

Très bien, le coup des données chiffrées…;-)
2.40, je savais déjà 😉
162, j’aurais dit ton rythme de pulsations cardiaques en arrivant en haut de la falaise 😉
Et 1, non pas pour une seule photo réussie, car il y en a d’autres :-), mais pour le premier arrivé en haut 😉

Plus sérieusement, cet "opportunisme" dont tu parles correspond à un concept précis, élaboré par Aristote : il s’agit du "kairos", c’est-à -dire le bon moment.
Et savoir saisir le kairos n’est justement pas une simple affaire de chance, mais de compétence.

Ta splendide photo, où la mer se fait si sensuelle dans l’aube encore froide, en est un remarquable exemple 🙂

Cédric

Merci pour ton commentaire très instructif. Voilà que, sans intention aucune, j’évoque les idées et concepts d’Aristote ? 🙂

Ma démarche veut aussi juguler le hasard, transcender un moment, sublimer la Nature pour ensuite la partager, l’apprécier ensemble.
Indéniablement, une foule de sentiments se mélangent lors de tels moments. La joie d’être seul, l’impression d’être insignifiant devant cette immensité, la crainte respectueuse devant ces falaises, prêtes à vous ensevellir.
La joie mais encore l’espoir et le doute inévitable qui me fait craindre que la photo sera loupée, que je n’aurai pas été capable de figer ce moment qui va entrer dans ma mémoire.
Et Enfin vient la récompense, la jubilation, le soir venu, de voir que mes photos sont réussies (de mon point de vue) et l’espoir, à nouveau, qu’elles seront appréciées, qu’elles donneront l’envie à ses spectateurs de vouloir vivre des moments tels que ceux-là , quand le monde est endormi et que le soleil se lève, pour le plus grand profit de tous les espèces vivantes de notre Monde.

Dendropogon

Quant à "l’impression d’être insignifiant devant cette immensité", ce n’est pas sans rapport avec la conception du sublime selon Kant…;-)

"La joie mais encore l’espoir et le doute inévitable qui me fait craindre que la photo sera loupée" sont des sentiments que je partage – surtout le doute, auquel s’ajoute régulièrement l’emportement envers moi-même lorsque j’ai raté mes réglages (et que je m’en rends compte avant de découvrir le résultat ;-)) !

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