Bonsoir Strum,

Oui, ce sont bien les nuages qui se reflètent dans l’eau au premier plan mais on discerne aussi quelques dizaines de centimètres plus bas les pierres sombres ainsi que le sable noir. Le tout donnant à cette beauté une ambiance “dark” qui m’a beaucoup plu.
La composition d’une image est une chose à laquelle j’ai toujours fais attention, même à mes débuts. J’étais par exemple assez chagriné du viseur de mes premiers appareils qui ne couvraient que 95% du champ, j’avais alors régulièrement un parasite en bord de cadre qui apparaissait une fois l’image “développée”. Désormais, je travaille avec du 100% 😉
Comme tu le notes, rendre ces larges étendues est quelque chose qui m’intéresse et j’en use et abuse en bord de mer mais aussi en montagne par exemple. Dans cette image, outre l’étendue dont on ne perçoit pas les limites, j’aime les deux diagonales que recèle l’image. L’une par les nuages qui partent de la droite tandis qu’une autre diagonale formée par la montagne surgit de la gauche. Les deux se rejoignent alors vers le centre de l’image en une sorte de pointe, diagonales qui guident le regard où l’on tente vainement de percevoir ce qui se trouve au-delà.
Et à ce motif droit et limpide s’oppose le chaos des rochers à fleurs d’eau en une disposition qui doit tout au hasard…

Tes conseils sont toujours bons, je note donc Tarkovski dans mon agenda pour les prochaines séances TV 😉

Merci pour tes passages et commentaires, et bonne soirée à toi,
Cédric.

“The Searchers”, c’est fait ! 😉